samedi 14 avril 2018

Une dizaine d'aéronefs d'armée de l'air

Une dizaine d'aéronefs de l'armée de l'air ont été mobilisés cette nuit : la moitié sont des chasseurs et
le reste, des avions de soutien. Les Rafale sont manifestement tous des biplaces, donc issus des forces aériennes stratégiques (FAS). La vidéo de l'EMA montre quatre appareils, et sans doute un ou plusieurs autres en spare, au sol et en vol.
Il faut le rappeler, un Rafale porte deux missiles Scalp-EG, chaque duo traitant un objectif.
Les FAS, et particulièrement leur escadron Gascogne, confirment ainsi leur polyvalence, et leur capacité à accomplir de missions conventionnels, hors de la dissuasion nucléaire qu'ils arment 24h sur 24 (1). Les exercices Poker organisés régulièrement paient : les pilotes sont rodés à des générations de forces ultra-rapides, avec des moyens divers, dont l'AWACS.
C'était la bonne période pour le faire : la disponibilité des tankers a permis, cette nuit, de trouver sans difficulté les trois appareils permettant de soutenir les Rafale sur leur vol. On ignore, à cette heure, si  et où la formation française a posé sur le chemin du retour.
A ce stade, aucun retour non plus sur le nombre de missiles réellement tirés (a priori huit) et ceux qui sont allés au bout. Le missile Scalp-EG porte à plus de 300 km, et une charge formée Broach, bien plus efficace que la charge générale du missile de croisière naval (MdCN).


(1) le Gascogne arme aussi la police du ciel, ainsi que les opex (Barkhane, Chammal).