mercredi 7 octobre 2015

Pas une opération sans... santé

C'est l'ancien sous-chef de l'état-major des armées qui le rappelait ce midi à Percy, aujourd'hui pas
une opération n'est conçue à l'EMA sans prendre en compte le soutien santé. Le temps qui sera nécessaire pour amener le blessé jusqu'à une stratevac, le temps que prendra cette stratevac pour le ramener en France. Désormais aux commandes de l'armée de l'air, le général André Lanata est particulièrement concerné par cette donne : ce sont les avions de l'armée de l'air, Falcon de l'ET60 et C135FR du GRV Bretagne (FAS), armés par les astreintes de l'escadrille aérosanitaire Etampes qui assurent le rapatriement. L'outil veille 24 heures sur 24, il n'a jamais été pris en défaut.

Et parfois, ce sont des aviateurs qui sont couchés sur les kits d'évacuation, comme ce fut le cas lors du crash d'Albacate, générant six brûlés graves. Il n'en reste plus qu'un seul hospitalisé à Percy (1). En janvier, le propre chef du centre de traitement des blessés (CTB) s'était déplacé en Espagne pour mesurer le travail de soins qui attendait ses personnels.
Le CEMAA, comme l'avait déjà fait en son temps son prédécesseur, a chaudement remercié les équipes du CTB. Avant de partir pour l'assemblée nationale, expliquer aux élus la destination des euros du budget.


(1) son conjoint est logé dans la maison des blessés de Percy, démontrant toute la cohérence des dernières avancées dans l'accompagnement des blessés et leurs proches.

Le général Lanata a tenu lui aussi à donner un coup de truelle sur la première pierre du CTB, ce matin. L'armée de l'air, qui rapatrie les brûlés, plus largement les blessés de guerre, est parfois directement concernée dans son propre coeur, comme ce fut le cas après le crash d'Albacete. Crédit : JM T