jeudi 23 avril 2009

L'EA-ALAT va disparaître


Avec un sourire en coin et sans larme, le général Yann Pertuisel a annoncé la disparition de l'école d'application de l'ALAT, qu'il commande. Au 1er août, cette dernière deviendra plus sobrement "école de l'ALAT". Même s'il est difficile de mesurer l'impact du changement, il faudra modifier quelques petites choses, à commencer par le papier à en tête, les pucelles, etc.
C'est aussi la traduction d'un virage pour l'école, qui forme déjà, à Dax, tous les pilotes d'hélicoptères étatiques français (douanes et gendarmerie compris), et accueille déjà neuf belges : trois officiers instructeurs, deux secrétaires, deux mécaniciens, un pompier et un prévisionniste météo. Avant d'accueillir ses élèves.
Depuis plusieurs années, les étrangers défilent à l'école, en observation. Le concept français, standardisé à la norme (civile) JAR-FCL pourrait séduire, d'autant plus que les forces recherchent de plus en plus des solutions en France. La France est ainsi, en Malaisie, en train d'aider l'armée locale à constituer une force d'aérocombat sur hélicoptères (italien) Agusta.
La France va aussi (re-)former des pilotes irakiens, dans le cadre de la vente, récente, d'hélicoptères EC635 (neufs) et de six Gazelle (d'occasion). Sans compter que les armées du Golfe persique utilisant les services de maintien en conditions opérationnelle (MCO) du français DCI pourraient aussi vouloir lui confier la formation de ses pilotes (lire plus bas).

Notre photo : la Gazelle et le Colibri, sur la base école de Dax, ce jeudi 23 avril. (crédit JMT)